L’anneau des planètes (8 )
Notre planète a-t-elle connue plusieurs
lunes successives ? C’est l’intéressante hypothèse de l’ingénieur
Hörbiger. Le début du processus est décrit ici.
Voyons
à présent la fin du processus. On a objecté à Hörbigger : comment se
fait-il que notre planète ait résisté aux impacts de corps énormes comme
ces lunes ?
Qu’on se rassure, les planètes ne sont pas des autos-tampons.
Diverses couches magnétiques et atmosphériques de plus en plus denses protègent la nôtre des chocs frontaux.
Avant qu’un astéroïde ne heurte la terre, il explose sur la ceinture de Van Allen. Ses débris se satellisent à leur tour en formant un anneau comme celui de Saturne.
Diverses couches magnétiques et atmosphériques de plus en plus denses protègent la nôtre des chocs frontaux.
Avant qu’un astéroïde ne heurte la terre, il explose sur la ceinture de Van Allen. Ses débris se satellisent à leur tour en formant un anneau comme celui de Saturne.
La ceinture de radiations de Van
Allen, ou plus simplement ceinture de Van Allen, est une zone toroïdale
de la magnétosphère de la Terre entourant l’équateur magnétique et
contenant une grande densité de particules énergétique.
Leur rencontre avec les molécules de la haute atmosphère est à l’origine des aurores polaires. On peut se demander si la ceinture de Van Allen n’est pas le dernier stade d’évolution d’un anneau de particules solides.
Leur rencontre avec les molécules de la haute atmosphère est à l’origine des aurores polaires. On peut se demander si la ceinture de Van Allen n’est pas le dernier stade d’évolution d’un anneau de particules solides.
L’anneau se rapproche ensuite inexorablement et pendant très longtemps des débris plus ou moins gros tombent sur les gens.
Les Gaulois ou leurs ancêtres ont connu ça, d’où leur seule peur, celle que le ciel leur tombe sur la tête.
C’est arrivé aux dinosaures, ils ont pris très cher : un bon croissant de lune s’est écrasé sur le Yucatan, adieu dinos. Fin du secondaire.
Quelques-uns ont survécus tant bien que mal. Mais chaque fois c’est pareil, les survivants de l’ère précédente sont décimés par la pesanteur.
C’est arrivé aux dinosaures, ils ont pris très cher : un bon croissant de lune s’est écrasé sur le Yucatan, adieu dinos. Fin du secondaire.
Quelques-uns ont survécus tant bien que mal. Mais chaque fois c’est pareil, les survivants de l’ère précédente sont décimés par la pesanteur.
Car bien sûr, quand une lune disparaît,
son attraction disparaît aussi, et notre planète restaure une pesanteur
que rien ne tempère… jusqu’à ce qu’un nouvel astre errant soit capturé
par l’attraction terrestre, et devienne la lune de la nouvelle ère. Et
puis ça recommence à n’en plus finir.
Jusqu’à ce que la terre elle-même finisse par se jeter dans le soleil, et le soleil dans un trou noir, ce qui ne manquera pas d’arriver aussi. Mais comme dit Hubert Reeves, ce n’est pas demain la veille.
Jusqu’à ce que la terre elle-même finisse par se jeter dans le soleil, et le soleil dans un trou noir, ce qui ne manquera pas d’arriver aussi. Mais comme dit Hubert Reeves, ce n’est pas demain la veille.
Cette spirale universelle, les anciens l’ont toujours connue.
Les antiques Veilleurs guettaient dans le ciel les signes de l’approche lunaire.
Avaient-ils calculé la périodicité des chutes lunaires selon des cycles extrêmement longs, comme ceux du calendrier maya ?
La spirale inexorable de l’agonie fut gravé sur les mégalithes. Les labyrinthes sont une leçon d’astrophysique pour nous montrer ce qui nous attend.
Tandis que le monde sombre dans les affres d’une récession programmée et les soubresauts imprévisibles des tyrannies moribondes, il est salutaire de garder en mémoire ce que cache le joli visage de la lune.
Les antiques Veilleurs guettaient dans le ciel les signes de l’approche lunaire.
Avaient-ils calculé la périodicité des chutes lunaires selon des cycles extrêmement longs, comme ceux du calendrier maya ?
La spirale inexorable de l’agonie fut gravé sur les mégalithes. Les labyrinthes sont une leçon d’astrophysique pour nous montrer ce qui nous attend.
Tandis que le monde sombre dans les affres d’une récession programmée et les soubresauts imprévisibles des tyrannies moribondes, il est salutaire de garder en mémoire ce que cache le joli visage de la lune.
Un beau jour, on le verra de si près que
les débris de l’alunissage étasunien s’étaleront sans fin sous nos yeux
et dans nos cieux, cruel rappel de la déesse pollution qui nous tue.
La pleine lune en sera moins romantique. Relax : avant qu’elle nous tombe sur la tête, tout peut très bien péter sous nos pieds…
La pleine lune en sera moins romantique. Relax : avant qu’elle nous tombe sur la tête, tout peut très bien péter sous nos pieds…
Parfois les humains se passent très bien
des dieux pour faire tout péter… Selon les astronomes, l’ellipse
lunaire s’éloigne de la terre de 8 cm par an.
Ce
n’est pas grand chose, mais à terme, la lune atteindra le point
critique où elle échappera à l’attraction terrestre pour être capturée
par l’attraction solaire: exit la lune.
Et ce jour-là, bonjour la pesanteur !! sans lune, fini de rire !!! très grave, la gravité !!!!
Il faudra bien la supporter en attendant l’hypothétique capture d’un nouvel astre errant, qui fera une nouvelle lune…
Ou plusieurs à la fois, c’est plus joli… Le passé, le vrai, nous explique ce qui nous attend.
Pour mieux le comprendre, gardons en mémoire cet étrange processus, la captation des lunes et leur spirale descendante.
Et ce jour-là, bonjour la pesanteur !! sans lune, fini de rire !!! très grave, la gravité !!!!
Il faudra bien la supporter en attendant l’hypothétique capture d’un nouvel astre errant, qui fera une nouvelle lune…
Ou plusieurs à la fois, c’est plus joli… Le passé, le vrai, nous explique ce qui nous attend.
Pour mieux le comprendre, gardons en mémoire cet étrange processus, la captation des lunes et leur spirale descendante.
La tradition nous enseigne que l’homme était présent dès l’ère secondaire.
Les découvertes que l’archéologie refuse en attestent aussi.
Si l’homme a déjà connu trois ères géologiques, il a vécu au moins deux phases de gigantisme bien distinctes, qui pourraient bien être à l’origine de tous ces contes sur les Géants de l’âge d’or.
Les découvertes que l’archéologie refuse en attestent aussi.
Si l’homme a déjà connu trois ères géologiques, il a vécu au moins deux phases de gigantisme bien distinctes, qui pourraient bien être à l’origine de tous ces contes sur les Géants de l’âge d’or.
Parfois on se trompe dans l’analyse d’un événement parce qu’on reste figé dans le seul point de vue qui nous semble évident.Bernard Werber
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